L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et Transavia, la compagnie aérienne low cost du groupe Air France - KLM, ont récemment signé un accord en vue de booster la destination Tunisie, mais aussi de désenclaver Tabarka et sa région.
De son côté, Nouvelair, la première compagnie aérienne privée en Tunisie, présidée par Karim Milad (groupe Tunisia Travel Service - TTS) semble aussi étudier la possibilité d’une liaison entre la France et Tabarka-Aïn Draham.
Situé à l’écart des grandes routes touristiques du pays, à 180 kilomètres de Tunis-Carthage et à une quinzaine de kilomètres de la frontière algérienne, cet aéroport vise aussi l’important potentiel de trafic que pourraient générer les ressortissants algériens ou franco-algériens se déplaçant entre la France et le nord-est algérien.
L’aéroport de Constantine est à 260 kilomètres de Tabarka et celui d’Alger, le plus desservi, à 660 kilomètres.
De son côté, Nouvelair, la première compagnie aérienne privée en Tunisie, présidée par Karim Milad (groupe Tunisia Travel Service - TTS) semble aussi étudier la possibilité d’une liaison entre la France et Tabarka-Aïn Draham.
Situé à l’écart des grandes routes touristiques du pays, à 180 kilomètres de Tunis-Carthage et à une quinzaine de kilomètres de la frontière algérienne, cet aéroport vise aussi l’important potentiel de trafic que pourraient générer les ressortissants algériens ou franco-algériens se déplaçant entre la France et le nord-est algérien.
L’aéroport de Constantine est à 260 kilomètres de Tabarka et celui d’Alger, le plus desservi, à 660 kilomètres.
L'Algérie, premier marché émetteur du tourisme tunisien
Soulignons que l’Algérie devient, avec une croissance constante, le premier marché émetteur du tourisme tunisien.
En 2023, près de 3 millions d’Algériens ont passé des vacances en Tunisie. Cette même année, 1 116 000 Français avaient fait le voyage en Tunisie, se rapprochant des scores record enregistrés avant la Révolution et la fuite de Ben Ali.
Très méditerranéenne dans son style et dans son rythme, Tabarka est à la fois une ville côtière, une station balnéaire et un port de pêche et de plaisance.
Ouverte tardivement au tourisme international - en 1992 par décision politique - elle s’est alors dotée d’importantes infrastructures touristiques, dont un aéroport international qui devait générer un tourisme européen. Il n’a pas eu les résultats espérés sur le marché français.
En 2023, près de 3 millions d’Algériens ont passé des vacances en Tunisie. Cette même année, 1 116 000 Français avaient fait le voyage en Tunisie, se rapprochant des scores record enregistrés avant la Révolution et la fuite de Ben Ali.
Très méditerranéenne dans son style et dans son rythme, Tabarka est à la fois une ville côtière, une station balnéaire et un port de pêche et de plaisance.
Ouverte tardivement au tourisme international - en 1992 par décision politique - elle s’est alors dotée d’importantes infrastructures touristiques, dont un aéroport international qui devait générer un tourisme européen. Il n’a pas eu les résultats espérés sur le marché français.
Tabarka, une destination difficile à pérenniser. À qui la faute ?
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Trois voyagistes ont tenté de commercialiser cette région, sans arriver à pérenniser leur programmation. À qui la faute ? Pas facile à dire.
Sans doute par un manque d’anticipation et de motivation des professionnels du tourisme local. Peut-être par un manque d’information et de promotion sur le marché émetteur.
En 1994, Lassad Ennaifer, fondateur de Repubic Tour, a commercialisé en exclusivité Tabarka avec un vol direct chaque samedi, du 2 avril au 30 octobre, et un choix de 5 hôtels « pied dans l’eau ». Trois d’entre eux ont fermé depuis, en ruines ou rasés pour de nouveaux projets.
Au printemps 2008, Hervé Vighier, président de Marmara, donnait son feu vert pour programmer, en partenariat avec Nouvelair (groupe TTS), le Tabarka Beach, une belle adresse ouverte en 2007 et alors propriété du même Groupe, présidé par Aziz Milad, pionnier du tourisme tunisien aujourd’hui décédé.
De juin à septembre, en 2017 et 2018, René Trabelsi, président de Royal First Travel, affrétait auprès de Tunisair une série de rotations entre Paris Orly et Tabarka, avec Djerba comme destination finale. Rappelons que celui que tous les Tunisiens appelaient « René » fut ministre du Tourisme et de l’Artisanat de Tunisie, du 14 novembre 2018 au 27 février 2020.
Les nouvelles structures touristiques et hôtelière prévues à Tabarka et dans sa région, ajoutées au potentiel du trafic avec l’Algérie voisine devraient donner à l’aéroport de Tabarka-Aïn Draham (la station de montagne voisine) un nouveau souffle... La rumeur se précise.
Sans doute par un manque d’anticipation et de motivation des professionnels du tourisme local. Peut-être par un manque d’information et de promotion sur le marché émetteur.
En 1994, Lassad Ennaifer, fondateur de Repubic Tour, a commercialisé en exclusivité Tabarka avec un vol direct chaque samedi, du 2 avril au 30 octobre, et un choix de 5 hôtels « pied dans l’eau ». Trois d’entre eux ont fermé depuis, en ruines ou rasés pour de nouveaux projets.
Au printemps 2008, Hervé Vighier, président de Marmara, donnait son feu vert pour programmer, en partenariat avec Nouvelair (groupe TTS), le Tabarka Beach, une belle adresse ouverte en 2007 et alors propriété du même Groupe, présidé par Aziz Milad, pionnier du tourisme tunisien aujourd’hui décédé.
De juin à septembre, en 2017 et 2018, René Trabelsi, président de Royal First Travel, affrétait auprès de Tunisair une série de rotations entre Paris Orly et Tabarka, avec Djerba comme destination finale. Rappelons que celui que tous les Tunisiens appelaient « René » fut ministre du Tourisme et de l’Artisanat de Tunisie, du 14 novembre 2018 au 27 février 2020.
Les nouvelles structures touristiques et hôtelière prévues à Tabarka et dans sa région, ajoutées au potentiel du trafic avec l’Algérie voisine devraient donner à l’aéroport de Tabarka-Aïn Draham (la station de montagne voisine) un nouveau souffle... La rumeur se précise.